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Le stress vu par l'Ostéopathie

Ce mot qui fait peur... Le STRESS

Le stress est certainement l'état émotionnel le plus connu et le plus présent dans notre société, quelque soit l'âge, le sexe ou l'échelle sociale de l'individu. Il est d'ailleurs très largement stimulé et favorisé par les contraintes et les exigences établies par notre mode de vie actuel.

Le stress correspond à l'ensemble des réactions biologiques et psychologiques involontaires de l'organisme quelques soient leur intensité, qui s'expriment face à des stimulations extérieures. Ce sont des réactions adaptatives ou tentatives d'adaptation face à des stimulations vécues comme des agressions.

Il est important cependant de dissocier : Le « stress positif » qui nous fait avancer, c'est le défi ! C'est aussi l'harmonie, l'enthousiasme, l'optimisme, l'assurance, l'accord, la maîtrise, la joie, la santé, l'énergie. Du « stress négatif » appelé « DETRESSE » qui est la peur, l'angoisse, l'anxiété, la culpabilité, le chagrin, le ressentiment, l'abandon, la frustration, la colère, la division, la déception, la jalousie, le désaccord, la tristesse, les pathologies et le manque d'énergie.

"Tout ce qui ne s'exprime, s'imprime"

Le stress est la conséquence directe sur l'organisme des agressions extérieures : le bruit, le surmenage, la pression, les conflits, un traumatisme physique... Lorsque l'organisme est soumis à un stress, qu'il soit d'origine physique ou psychique, des modifications sont déclenchées dans le corps. Ces mécanismes physiologiques mis en jeu pour y faire face peuvent être néfastes pour l'organisme.

Néanmoins ces modifications, basées sur le processus action -> réaction, sont transitoires, ainsi, une fois l’évènement « stressant » passé, le corps revient "normalement" naturellement à un état d’équilibre.

Mais lorsque l'on parle de stress et d'émotionnel, il faut garder à l'esprit que "tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime dans le corps".

Chez certaines personnes, si l’émotion de peur, d’angoisse ou de colère n’a pu être gérée, les tensions corporelles persistent, c’est ce qu’on appelle la somatisation. En effet, il faut visualiser le corps comme le « fusible de l’esprit », ainsi, toute situation ne pouvant être gérée par l’esprit va être dirigée, déchargée dans le corps, elle est alors somatisée.

Le stress est à la fois un état émotionnel et une somatisation corporelle.

Les somatisations pathologiques résultent de deux principaux phénomènes :

Dans un premier temps, sur le court terme, une difficulté du corps et de l’esprit à «amortir» l’événement. On retrouve ces tensions le plus souvent là où le corps présente un terrain dit de "fragilité" : généralement là où une faiblesse mécanique existe.

Dans un second temps, sur le long terme, une exposition prolongée au stress ou à des tensions mécaniques internes peut créer un état d’anxiété dût aux bombardements de stimulations nocives de l'extérieurs ne pouvant plus venir "se loger" sur le maillon faible de l'individus, car lui-même noyé sous les influx douloureux.

En vérité comment ça se passe?

Le fonctionnement du stress est la mise en place d'une multitude de réactions de défense/fuite et d'adaptation des grandes fonctions de notre organisme. En effet, l’esprit, face à un évènement nouveau, met en place des réactions de défense.

Il y a trois types de réaction face à un stress: fuir, lutter, ou ne rien faire.

Pour cela nous passons dans le temps par trois phases successives :

une première phase de vigilance (phase d'éveil optimal de nos sens) ;

une seconde phase d'alarme (préparation à résister aux grosses difficultés, phénomènes de conservations, de survie. Les phases dépressives apparaissent) ; Certaines glandes sécrètent plus d'hormones pour que le corps puisse s'adapter à cette situation de stress. Les taux de cortisone et d'adrénaline sont augmentés pour moduler le fonctionnement de certains organes en fonction des besoins du corps. Le système nerveux transmet les informations dans le corps afin qu'il module l'activité musculaire et la circulation du sang.

puis la phase d'épuisement dans laquelle les ressources du corps commencent à être insuffisantes, les symptômes physiques apparaissent. Psychologiquement à ce stade la dépression chronique s'installe est laisse libre court aux somatisations physiques de l'émotionnel.

Tout ce qui s'imprime, s'exprime?

Ces réactions que nous avons tous expérimentées sont, en général, une modification du tonus musculaire, du transit, ou une tension au niveau de la poitrine. Ainsi nous pourrions exposer les symptômes et les conséquences du stress prolongé ou chronique de la façon qui suit :

Des douleurs ostéo-articulaires et musculaires Quand vous vivez un stress, tous vos muscles augmentent leur tonus pour que le corps puisse réagir. A long terme, si la cause du stress n'est pas résolue, le système nerveux envoie trop d'informations aux muscles. Lorsque les muscles se trouvent en état d'hyperactivité, ils peuvent être spasmés et entrainer des douleurs dans certaines régions du corps. Un mal qu'on enfouit depuis des années peut alors ressurgir lors d'un stress!

Des troubles du comportement (irritabilité/anxiété/angoisses/ralentissement/perte d'envies), troubles du sommeil (insomnie/cauchemar/agitation/bruxisme/ somnambulisme.) Dans notre société occidentale, on considère que seul l’esprit agit sur le corps, or, l’inverse est vrai aussi. Nous avons tous un jour été "mal dans notre peau", "à côté de nos baskets" souvent à cause de tensions ou de douleurs physiques et/ou psychologiques, et avons pu constater que ce mal être nous rendait moins flexible, moins tolérant aux stress extérieurs. La somatisation est une partie très importante de l'angoisse ou de la dépression. Bien souvent les douleurs physiques apparaissent avant même que l'on est conscience d'une souffrance mentale.

Troubles de l'appétit et de la digestion (nausées/perte d'appétit/reflux gastro-œsophagien/gastrite/ulcère/constipation/diarrhée.) Les hormones modifient le fonctionnement du système digestif car lors d'un stress les priorités du corps sont d'abord l'activité musculaire et cardiaque. La digestion est de moins bonne qualité, des troubles fonctionnels du transit peuvent survenir. De plus, le système digestif stock moins bien les nutriments, le système métabolique est perturbé. Des carences alimentaires peuvent apparaître.

Le cœur Le système cardio-vasculaire s'active pour augmenter la circulation du sang vers les muscles. Si la situation de stress n'est pas résolue ou pas intégrée convenablement, des symptômes de palpitations ou de troubles cardio-vasculaires peuvent apparaître.

Les défenses immunitaires Le système immunitaire se trouve également modifié. En effet, le cortisol a une action anti-inflammatoire. Les défenses immunitaires répondent moins bien aux agressions quotidiennes. Le terrain est propice aux infections.

Le système urinaire Le système urinaire peut également être perturbé. Lors d'un stress, le système nerveux modifie l'état de tonicité des muscles de la vessie, ainsi que sa sensibilité. Ceci peut entraîner à long terme des symptomes urinaires (envie pressante d'uriner, emission involontaire d'urine...).

Maux de tête (céphalée voir migraine),

Fatigue,

DEPRESSION...

D'accord, mais quel est le rôle de mon ostéopathe dans tout ça?

L'ostéopathie permet d'apporter une autre réponse thérapeutique aux patients souffrants de symptômes dus au stress, comme les douleurs musculaires, les maux de tête, l'anxiété... L'action de l'ostéopathe sur le stress va être de diminuer voir stopper les expressions physiques spécifiques à chacun et de permettre au corps de réinstaurer un équilibre relationnel avec le psychique et l'émotionnel. Le ventre est considéré comme le deuxième cerveau, il est le cerveau émotionnel. L'ostéopathe peut soulager en douceur des tensions viscérales ou des symptômes tels que la diarrhée, la constipation, les ballonnements, les acidités ou les sensation d'étouffements. Autant que l'esprit agit sur le corps, le mieux-être du corps peut agir sur l'esprit. Les techniques Ostéopathiques permettent ainsi de réguler l'hyperactivité musculaire ( diminution des spasmes musculaires, transit intestinal), et l'hypersensibilité des organes (douleurs musculaire, douleurs intestinales, envies pressantes d'uriner). Les techniques viscérales permettent de relâcher les structures environnantes des viscères (système digestif, glandes endocrines...), et leur permettent donc un meilleur fonctionnement. Les techniques cranio-sacrées peuvent traiter les maux de tête et migraines. Il est ainsi nécessaire d'établir un diagnostique spécifique à chacun afin de mettre en évidence les différentes parties du corps soumises au stress pour obtenir par la suite un résultat thérapeutique optimal. En règle générale, la séance d'ostéopathie permet de ressentir un bien-être global et de mieux prendre conscience des tensions de son corps. Le patient va pouvoir réagir au stress de façon positive, et l'ostéopathe donne des conseils d'hygiène de vie les mieux adaptés à chaque cas, en plus d'une éventuelle orientation vers un autre thérapeute.

Petit Plus !

Le sport, la sophrologie et une bonne hygiene de vie peuvent aider à surmonter le stress. Parfois, cet état d’anxiété pourra être solutionné par l’action conjuguée du travail de l’ostéopathe et du psychologue.

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